Les motifs de consultation les plus fréquents :
- Dépression, anxiété, angoisse,
- Estime de soi,
- Somatisation,
- Troubles alimentaires,
- Troubles sexuels,
- Phobies,
- Addictions,
- Chocs post-traumatiques,
- Ruptures personnelles et professionnelles,
- Problèmes de couple, problèmes relationnels,
- Conflits, harcèlement.
- Syndrome dépressif
- Troubles anxieux
- Etat de stress post-traumatique
- Troubles somatoformes
- Difficultés liées aux événements de la vie: soutien à l’exercice de la parentalité, problématique périnatale, deuil, maladie
Définition de la psychothérapie analytique
La thérapie à orientation analytique concerne les personnes qui, à l’instar de celles qui entrent en psychanalyse, décident de prendre leur vie en main, de comprendre ce qui motive leurs actes, d’analyser et d’interpréter leurs symptômes pour tenter d’en déterminer l’origine.
Support de la parole du sujet, le thérapeute va permettre de faire émerger un discours dans lequel le patient reconnaît ses blessures anciennes et s’approprie ses souffrances nouvelles. Au cœur de leurs échanges, elles mobilisent son attention, sa bienveillance et son empathie. De la qualité de leur relation dépendra la compréhension et la résolution des symptômes du patient. Grâce à la présence du thérapeute, auditeur dont la pensée fait écho et dont les paroles modulent le récit, le sujet va déployer une réflexion qui va l’amener à faire émerger d’autres élaborations et d’autres solutions, et ainsi l’inviter à reconstruire son histoire et à réorganiser les liens qui la constituent.
Comment fonctionne une thérapie?
Le mot « psychothérapie » suscite souvent un cortège de commentaires erronés, voire fantasmatiques qui traduisent plus une méconnaissance de cette technique et probablement une réticence inconsciente aux choses de l’âme. La psychothérapie vise pourtant à un seul et unique objectif : permettre à chacun de mieux se connaître, s’interroger sur son évolution et prendre du recul face aux évènements.
Dérivé du grec, le vocable « psychothérapie » signifie littéralement « soin de l’âme ». Il est apparu à la fin du 19ème siècle en Allemagne. Si les techniques peuvent différer selon les praticiens, l’objectif d’une psychothérapie est invariable : traiter et soigner les problèmes psychologiques.
Ça se passe comment ?
L’imagerie populaire représente très fréquemment la psychothérapie sous la forme d’un patient allongé sur un divan en train de parler à un thérapeute assis à ses côtés. Même si l’image est loin d’être totalement fausse, la psychothérapie n’est pas astreinte uniquement à ce mode de communication que l’on rencontre plus généralement dans les cabinets de psychanalystes.
Une psychothérapie se déroule plus classiquement sous la forme d’entretiens de durée variable selon un rythme hebdomadaire.
La psychothérapie s’appuie essentiellement sur l’usage de la parole par le patient ; lequel est plus ou moins guidé par le praticien selon l’approche thérapeutique retenue.
Disponibilité totale
La parole demeure avant tout l’outil fondamental. C’est pour cette raison que l’implication et l’assiduité du patient sont capitales pour espérer obtenir des améliorations significatives et durables que le thérapeute aidera à faire émerger.
Sous aucun prétexte, le psychologue n’est là pour juger ou imposer des points de vue. Son rôle consiste à s’imprégner de la situation de son patient, à écouter ses propos, à les mettre en perspective avec ses connaissances, à faire préciser éventuellement des éléments et à suggérer des pistes de changement ou d’amélioration dans le respect de l’individualité du patient.
Quand faut-il arrêter ?
Il n’existe pas de règle absolue. La décision incombe généralement au patient dès lors qu’il estime avoir atteint ses objectifs thérapeutiques.
En revanche, si vous sentez que vous faites fausse route ou que le praticien ne s’avère pas compatible avec votre problématique, il est préférable de mettre un terme définitif à la thérapie et de consulter une autre personne plus susceptible de correspondre avec vos attentes. Il arrive également qu’un praticien puisse cesser la thérapie s’il ne s’estime plus en mesure de résoudre le problème de son patient.
Dans un premier temps, l’idée est d’espacer les séances afin de permettre au patient d’avoir une « béquille de sécurité ».
Et financièrement ?
La pratique habituelle veut qu’une séance se règle à la fin de celle-ci selon le tarif convenu entre le praticien et son patient. Ce dernier n’est en aucun cas tenu de régler à l’avance des honoraires pour de futures séances. En revanche, en cas de rendez-vous manqués ou d’absences injustifiées, le praticien est en droit de demander le règlement des séances non accomplies.
En termes de prise en charge par la Sécurité Sociale, seul le psychiatre est habilité à établir une feuille de soins qui donne droit à un remboursement. Toutefois, certaines mutuelles acceptent également (sous conditions très précises) de prendre en charge des frais de consultation d’un psychologue.
La séance de thérapie
Une séance de thérapie dure environ 45 minutes. La fréquence habituelle est d’un rendez-vous par semaine.
La question du prix de la séance, tenant compte de la situation du patient, est abordée lors du premier rendez-vous.
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